14/05/2015

Bien et Mal

Une petite note sur l'écart entre postpunk et goth sur fond de morale.


Voici deux morceaux s'inscrivant chacun dans une de ces deux tendances, et qui se positionnent très différemment par rapport au Bien et au Mal.
- She's Beyond Good and Evil du Pop Group (9 mars 1979) : une tentative postpunk de mélanger poésie existentialiste et aspirations politiques. A travers une déferlante disco-dub et des guitares funky cinglantes, Mark Stewart évoque un amour inconditionnel comme une force révolutionnaire, où les valeurs occidentales n'ont plus de sens.
- I Walk The Line d'Alien Sex Fiend (8 mai 1986) : un hymne goth sur la décadence du monde et de l'individu. Au dessus d'une rythmique électroïde martiale et d'une guitare rockabilly. Nik Fiend se targue de transgresser la morale par la défonce. Soit un retour de la métaphysique et de la posture rock'n'roll « Live Fast, Die Young ».