14/09/2022

Héxagonalement goth (1/2)

Note en deux parties sur le cœur historique des musiques sombres de ce côté de la Manche.


La grand famille musicale la plus populaire fut plus communément nommée « cold wave ». 

D'après les Carnets Noirs, Acte II (2006), le terme est associé à une new wave froide et intellectuelle en opposition à une new wave commerciale et facile. Et la scène française et francophone fut non seulement très importante mais aussi très riche (...) particulièrement inventive, littéraire et audacieusement folle (sic).

En y regardant de plus près, cela recouvre un grand fourre-tout gothique, électrique et synthétique, avec quelques groupes en imperméables et beaucoup avec une parenté musicale claire avec le positive punk et le goth.

A part quelques exceptions se réclamant du glam-punk de la Batcave et du death rock, peu de formations se présentaient lookés. Ces dernières, qui témoigneraient d'une sensibilité typiquement française qui pousse à préférer les choses plus sophistiquées et liées à plusieurs domaines artistiques (sic) eurent le droit d'être qualifiées de « gothiques ».

La scène froide s'est évidemment construite comme une reformulation romantique et culturelle du punk. Les « jeunes barbares cultivés » succédèrent alors aux « jeunes gens modernes », comme une alternative à la new wave, au postpunk et à la new pop.











La suite ici.

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